Cette citation de Nietzsche ou avant lui de Pindare a fait l’objet de nombreuses études, recherches, interprétations…
A fait « sècher » de nombreux étudiants en bac philo…
Mon but, n’est pas ici de me lancer dans une longue réflexion philosophique, mais bien d’apporter un éclairage, sur ma façon de vous accompagner dans chacune de mes interventions.
Bien que le phénomène ne soit pas nouveau, je trouve que la tendance actuelle est de vouloir de plus en plus normaliser.
Nous sommes quotidiennement invités à correspondre à ce que la société attend de nous. Que ce soit en respectant le politiquement correct, en s’habillant comme nous y invite la mode, en donnant une image idéale sur facebook, en trouvant normal tout ce qui est décidé pour nous, en suivant de préférence les voies toutes tracées etc…
La société aime les moutons blancs, les entreprises en raffolent… et nous comme parents, parfois aussi nous aimons que nos enfants deviennent de sages moutons.
Trop souvent, ce qui est demandé au coach, ou au psy, c est qu’il travaille à adapter la personne à ce que l’entreprise, la société attend d’elle. L’objectif étant que le travailleur soit « employable » le plus longtemps possible.
Selon l’Organisation internationale du travail (OIT), l’employabilité est « l’aptitude de chacun à trouver et conserver un emploi, à progresser au travail et à s’adapter au changement tout au long de la vie professionnelle ».
Que voici une belle définition qui insiste bien sur le fait que le collaborateur doit s’adapter (en Analyse Transactionnelle, on parlerait de se suradapter). Rien n’est dit ici sur l’intérêt qu’aurait la Société ou l’entreprise de partir du talent que nous possédons chacun et de réfléchir à la manière de les utiliser au mieux.
Ainsi, bien souvent si un collaborateur commence sa carrière en « finances », il risque bien de devoir sans cesse se suradapter à l’évolution du département financier sans qu’on s’intéresse (lui non plus n’y pense bien souvent pas) à d’autres compétences qu’il possède.
Je viens de donner l’exemple de l’entreprise, qui cherche à ce que nous soyons de bons outils de production. Mais, il en va de même, me semble-t-il de la société, en général.
Et ce, dès le plus jeune âge… si un enfant est un peu différent, qu’il ne répond pas à ce qui est attendu : il pose problème… et bien souvent on résoudra le problème en cherchant les moyens de « normaliser » cet enfant.(médicaments, école spéciale, psychothérapies, psychologue…)
Il est vrai que très souvent, nous aussi, nous aimons « correspondre ». Nous avons parfois des difficultés à assumer nos différences, à en accepter les conséquences. Il nous arrive pour cela de « vendre » une partie de notre âme, de tronquer nos valeurs.
Un peu comme l’ado pour qui il est essentiel de se faire accepter par le groupe, de se conformer aux codes de ce groupe.
C’est une étape habituelle dans notre développement, étape à dépasser pour développer les valeurs fondamentales qui sont les nôtres.
Une autre question est : et moi, comment est-ce que je vis les différences, celles des autres ?
La manière dont je conçois mon accompagnement, comme coach ou comme formateur, c’est de vous accompagner pour que vous (re)trouviez vos couleurs d’origine … pas pour vous « conformer » (sauf bien sûr si c’est votre souhait)
Et qu’ainsi vous vous permettiez d’être le mouton de la couleur qui vous convient, qui vous correspond, dans laquelle vous pouvez vous épanouir et vous réaliser. Et, si c’est le blanc je vous y aiderais aussi.
La réflexion et la question suivantes seront : étant donné mes couleurs personnelles, comment vivre et m’intégrer dans la société, sans perdre mon essence.
Je suis intimement persuadé que si chacun exprime pleinement les couleurs qui sont les siennes, la société et l’entreprise -in fine- y gagneront.
C’est dans ce sens-là, que je vous propose ce mois-ci la phrase de Nietzsche
Tout ceci, bien sûr, n’est que mon avis personnel et n’a d’autres valeurs …
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